Misant sur le lustre passé de la vénérable marque Norton (111 ans d'histoire tout de même !), l'anglais Stuart Garner déploie une énergie considérable pour ranimer la saga du constructeur britannique...
Norton Commando SE
Désormais implantée dans des locaux de 1 400 m2 près du circuit de Donington Park, la marque a provoqué l'émoi des amateurs de la caractérielle Commando en dévoilant la digne descendante de la meule de Jean Manchzeck du Joe Bar Team : la Commando 961 SE (lire MNC du 11 août 2009 : Norton sur les traces de Triumph ?) !
Propulsée par un bicylindre en ligne à refroidissement à air de 961 cc (80 ch et 90 Nm de couple), ce superbe hommage aux seventies se dote d'un sérieux cadre tubulaire en acier, de suspensions Öhlins, de jantes en fibre de carbone et de freins Brembo "Série Or" hauts de gamme.
Commercialisée à 200 exemplaires seulement (et déjà tous vendus !) au prix de 15995 £ (17900 €), l'anglaise de 188 kg à sec se voit désormais épaulée dans sa mission de reconquête par deux versions toutes aussi séduisantes mais moins élitistes : la 961Commando Café Racer et la 961 Commando Sport.
Norton Commando SE
La Café Racer conserve les principales caractéristiques techniques de cette Commando "ressuscitée", mais elle adopte un élégant saut de fourche, des guidons bracelets, une fourche Öhlins inversée et des silencieux re-stylés. Pour ramener son prix à 13495 £ (15100 €), elle abandonne les distinguées pièces en carbone de la SE et se dote d'un système de freinage Brembo moins prestigieux mais dont les étriers affichent une moderne fixation radiale.
A peine moins alléchante que son aînée, la version Sport fait elle aussi l'impasse sur le carbone abondamment utilisé sur la Commando SE mais conserve son freinage à fixation axiale "Série Or" de chez Brembo. Un équipement de luxe qui n'empêche pas cette 961 Commando Sport de s'afficher à 11995 £ (13400 €) de l'autre côté de la Manche !
Reste désormais à fabriquer suffisamment de Commando pour approvisionner un réseau international... qui reste toutefois à reconstruire dans un contexte économique tendu. Une mission délicate, mais Stuart Garner semble déterminé et pleins de ressources... A coeur vaillant rien d'impossible ?